Je suis l’arbre qui cache la forêt
Je suis l’oiseau sur sa branche
Je suis le jonc qui plie et ne se brise pas
Je suis le chêne millénaire ancré dans la terre
je suis le papillon qui déchaine les tempêtes
Je suis le réseau mycéliaire qui connecte nos racines
Je suis la tempête dans le verre d’eau
la larme qui coule sur nos joues
l’abeille qui butine et qui montre le chemin
je suis moi et une autre
je suis peut-être toi si tu me reconnais
aussi légère que la plume
qui tombe à la même vitesse que le poids