Méga bonne suprise ce Sonorium qui nous présente « The ArchAndroid » de Janelle Monáe… 🤗
I can hear the birds
The light is fading now
My soul is running on a path that I can not reach
My brain is turning, and my head is hurting
Everyday a little bit more
The light is fading now
My force is being sucked by a bloody leech
My fear is smiling, and my dread is singing
Every night a little bit more
I can not see anything
I am blindfolded
I can hear the birds
I can see them fly
I can see the sky
I can hear the birds
I can see them fly
I can see the sky
It’s a battle cry
I’m a zombie
I don’t know what to do
I should be hidden in a place
But I gotta stay, stay, stay, stay, stay, stay, stay
I can hear the birds
I can see them fly
I can see the sky
I can hear the birds
I can see them fly
I can see the sky
It’s a battle cry
I can hear the birds
I can see the sky
I can hear the birds
I can see the sky
It’s a battle cry
I’m so lonely
I don’t know if I’ll get through
I wanna be floating in space
But I gotta stay, stay, stay, stay, stay, stay, stay
I can hear the birds
I can see them fly
I can see the sky
I can hear the birds
I can see them fly
I can see the sky
It’s a battle cry
I can hear the birds
23×2=46
23
J’étais très bonne à l’école donc j’ai fait un peu moins bien
J’avais un peu peur des profs mais surtout de mes voisins
J’me fais toute petite en classe j’ai toujours visé moyen
Ma mère me parlait beaucoup donc je fais la conv à mon père
Mon père est genre rassurant donc je rassurais ma mère
Mon frère est super marrant et moi j’ai rien de spécial
J’écris des chansons la nuit pour oublier mes journées
On fait des tours de la ville ça fume et bade en soirée
On parle d’un futur ailleurs on est qu’des enfants qui attendent
J’ai trop vu les hôpitaux et même l’été c’est tout gris
Je regardais par le carreau pour pas voir ma mère qui plie
Mon père n’est jamais venu il est sûrement occupé
J’ai pas eu le choix
D’être comme ça
Si j’avais su
J’ai pas eu le choix
D’être comme moi
Si j’avais pu
La grande ville me téléphone elle veut m’acheter mes chansons
Je crie victoire et m’envole pour quelques pièces en carton
Je signe un contrat de merde j’avais qu’à être au courant
Je découvre une ville immense la même qu’il y a dans les films
Puis je capte que plus y’a de gens plus y a d’méchants dans la file
Je retourne chez mes parents et puis je trouve ça petit
On fait des repas de famille on s’aime pas on s’examine
J’connais même pas leur histoire si demain ils meurent c’est l’oubli
Parfois je pose des questions on me fait comprendre que c’est lourd
Donc je zappe
J’parle pas d’argent à mes potes car j’veux pas perdre d’amis
Chacun se cherche et se plante ça fait rien tant qu’on en rit
Et quelques cœurs parfois s’ouvrent loin du bruit dans la cuisine
J’ai pas eu le choix
D’être comme ça
Si j’avais su
J’ai pas eu le choix
D’être comme moi
Si j’avais pu
Deux fois je tombe amoureuse et deux fois c’était du vent
Le premier me vole de la thune il aime les adolescentes
Le deuxième me brise le cœur et moi je passe pas à autre chose
C’est comme ça
Je sais pas trop me faire des amis avant j’étais juste timide
Maintenant je suis timide adulte et moins ça passe plus c’est pire
J’ai pas envie d’être connue j’me fais pitié dans mes sons
Pourquoi j’aime pas les garçons pourquoi j’aime pas plus les filles?
Pourquoi j’ai peur d’embrasser j’crois qu’j’ai plus rien à donner
Pourquoi j’sais pas trop grandir on n’nous a pas trop appris
À gérer
Pourquoi je rêve de m’barrer partir seule là où c’est loin?
Où j’aurai personne à voir personne à re-décevoir
Et ne jamais revenir pour pas voir ce que j’ai gâché
Parce que peu importe c’que je fais je peine quelqu’un sur cette terre
J’ai peur de voir de la peur sur le visage de ma mère
Je veux pas voir que j’ai perdu quand je reverrai mon frère
Parce que ça s’arrête jamais de voir flou dans le reflet
Parce que j’ai jamais guéri des milles épines dans ma tête
Parce que c’est dur d’être soi parce que parfois j’en ai marre
Puis mon album va sortir et le tourbillon reprendra
Et j’embrasserai ma famille mes potes seront contents pour moi
Et tout le monde m’aura manqué et j’oublierai cette chanson
Comme toujours
Et la vie sera super jusqu’à la prochaine chialade
Et j’aurai plus peur de perdre comme à chaque fois que ça repart
Et je soignerai mon cœur jusqu’à ce qu’il retombe par terre
C’est pas grave
C’est pas grave
Je suis
Je suis l’arbre qui cache la forêt
Je suis l’oiseau sur sa branche
Je suis le jonc qui plie et ne se brise pas
Je suis le chêne millénaire ancré dans la terre
je suis le papillon qui déchaine les tempêtes
Je suis le réseau mycéliaire qui connecte nos racines
Je suis la tempête dans le verre d’eau
la larme qui coule sur nos joues
l’abeille qui butine et qui montre le chemin
je suis moi et une autre
je suis peut-être toi si tu me reconnais
aussi légère que la plume
qui tombe à la même vitesse que le poids
Messy Me
I want to be me, is that not allowed?
You know I’m impatient
So why would you leave me waiting outside the station
When it was like minus four degrees? And I
I get what you’re sayin’
I just really don’t wanna hear it right now
Can you shut up for like once in your life?
Listen to me, I took your nice words of advice
About how you think I’m gonna die, lucky if I turn thirty-three
Okay, so yeah, I smoke like a chimney
I’m not skinny and I pull a Britney every other week
But cut me some slack, who do you want me to be?
‘Cause I’m too messy, and then I’m too fucking clean
You told me, « Get a job », then you ask where the hell I’ve been
And I’m too perfect ’til I open my big mouth
I want to be me, is that not allowed?
And I’m too clever and then I’m too fucking dumb
You hate it when I cry unless it’s that time of the month
And I’m too perfect ’til I show you that I’m not
A thousand people I could be for you when you hate the fucking lot
You hate the fucking lot
You hate the fucking lot
You hate, you hate
It’s taking you ages
You still don’t get the hint I’m not asking for pages
But one text or two would be nice and
Please, don’t pull those faces
When I’ve been out working my ass off all day
It’s just one bottle of wine or two, but, hey
You can’t even talk, you smoke weed just to help you sleep
Then why you out getting stoned at four o’clock
And then you come home to me?
And don’t say hello ’cause I got high again
And forgot to fold my clothes
Oh, and I’m too messy, and then I’m too fucking clean
You told me, « Get a job », then you ask where the hell I’ve been
And I’m too perfect ’til I open my big mouth
I want to be me, is that not allowed?
And I’m too clever and then I’m too fucking dumb
You hate it when I cry unless it’s that time of the month
And I’m too perfect ’til I show you that I’m not
A thousand people I could be for you when you hate the fucking lot
You hate the fucking lot
Habiter, décider, vivre ensemble : pour une démocratie du quotidien
Le logement n’est pas qu’un toit. C’est un droit fondamental, une base de stabilité, un levier de mixité sociale. Pourtant, les règles semblent floues, les mécanismes opaques, et les décisions souvent prises loin des habitants.
Encadrement des loyers, vente du patrimoine public, régulations peu appliquées, syndics fantômes ou défaillants…Tout cela contribue à un sentiment d’impuissance.
Des groupes d’intérêt s’organisent, tandis que les citoyens, eux, se perdent dans la complexité ou baissent les bras. On divise pour mieux régner. On désinforme pour mieux contrôler. Pendant ce temps, la ville se transforme.
Des logements étudiants côtoient des Ehpad, sans réel dialogue intergénérationnel. Des locataires croisent des propriétaires, sans réelle cohabitation. Des foncières achètent, des bailleurs sociaux gèrent, des municipalités arbitrent. Mais où sont les habitants dans ces choix ?
La démocratie locale existe, mais elle tâtonne. Les conseils de quartier, les cartes citoyennes, le bénévolat, les associations… autant de leviers encore sous-utilisés. Par manque d’information, de reconnaissance ou simplement d’écoute.
Il ne s’agit pas d’être pour ou contre, mais de remettre les questions de fond au cœur du débat : à qui appartient la ville ? Qui décide ? Selon quels critères ? Avec quelles conséquences dans 10, 20 ou 50 ans ? Nous ne voulons plus d’une « Ferme des animaux » urbaine, où certains sont « plus égaux que d’autres ». Nous voulons un tissu urbain cohérent, une société solidaire, des mécanismes transparents, des citoyens informés.
Parce que le vivre-ensemble ne se décrète pas, il se construit. Et parce que parfois, il faut tâtonner. Mais mieux vaut avancer dans le noir à plusieurs, que seul avec des œillères.
La connaissance est notre potion magique. Informons, questionnons, débattons. Sans démagogie, sans récupération, sans mépris. Avec lucidité, engagement et esprit collectif.
Initier, informer, servir, c’est peut-être là, le début d’un avenir habitable.
La nouvelle mairie de Paris centre, une tour d’ivoire bien gardée ?
Février 2023
La question se pose : qu’est-ce qu’une mairie ? Les administrés, habitués à leur mairie d’arrondissement, décrivent un lien plus ou moins distant avec leurs élus et les administrations mais toujours là, au service de la communauté : pour un mariage, une démarche, des informations… renseignez-vous en mairie qu’ils disaient ! Cette nouvelle mairie est-elle aussi accueillante et rassurante que nos anciennes mairies locales ? Il faut croire que non… déjà la distance, les anciens locaux servant à fabriquer, on ne sait quoi, du climat, du jeune ? Perchée tout en haut du territoire (le plus loin possible de la mairie centrale ?), elle déconcerte même les anciens habitants du 3e, c’est tout dire ! Si le chemin des salles de fêtes et des mariages reste connu, l’accès aux divers services semble bien plus compliqué… Peut-être parce qu’une borne automatisée ne remplace pas l’écoute et les conseils d’un être humain…
Ces êtres humains derrière ces murs, qui sont-ils ? Plus personne ne sait, faut croire… quand les anciens connaissaient chefs de missions, cabinet du maire et les élus bien sûr, aujourd’hui nous n’avons que le trombinoscope officiel des élus affiché à l’entrée de la sacro-sainte mairie… le reste semble verrouillé, inaccessible. Alors que ce lieu se devrait être au service des administrés, pour la cohésion sociale et le bien-être des habitants, les chefs de services et leur service eux-mêmes ne se lient plus aux citoyens.
Aux premières loges de cette rupture de genre, les conseillers de quartier en témoignent : entre démotivation et agacement, ils ne savent plus trop à quoi ils servent ? Juste servir de cotions de concertations qui n’en sont plus ? Quand on investit du temps, bénévolement, pour essayer d’améliorer le quotidien des habitants, de créer une harmonie sociale et d’agir pour le bien commun, mais que l’on ne se sent pas écouté, respecté, soutenus tout simplement, oui à quoi cela sert ? Les projets rétorqués sans sommation, ou qui traînent sans raisons, les groupes de travail qui planchent dont le fruit tombe entre deux bureaux et pourrit, sans considération ni retour… à quoi cela sert vraiment cette démocratie locale qui a moins de poids ou de valeur que les associations de tous poils qui prêchent pour leur paroisse ? Faut-il croire que l’existence même de cette institution citoyenne n’est que légale et seulement subie par notre mairie ?
Vous n’êtes certes pas obligés d’écouter, enfermés dans cette maison du peuple dont vous gardez les clefs… et pourtant ce serait la moindre des choses, vous, les visages et les voix de la république, de nous répondre et d’échanger pour construire ensemble notre communauté, sans subir… écoutez et sauvez la démocratie locale ! Montrez vos visages et discutons ensemble du champs des possibles. Car oui aujourd’hui, un des possibles est que l’engagement citoyen constructif et bienveillant disparaisse bel et bien, et c’est fort dommage…
Edit – Avril 2025
à venir 🤗
Le spleen n’est plus à la mode
Aujourd’hui, nous sommes chez la famille Neurauter pour poser la plaque du cercueil de mon père dans leur chapelle, à Marlstein, lieu si important pour André. C’est une démarche symbolique pour honorer sa mémoire, lui qui a passé près de 500 jours ici depuis les années 90. Je ne sais pas encore trop quoi en penser… J’ai envie parfois de l’appeler pour lui raconter à quel point Armin et Sabrina ont fait du super boulot avec les nouveaux bâtiments, en alliant le neuf et l’ancien merveilleusement. Que maintenant chaque bâtiment (ou presque) a un ascenseur ! ça aurait été peut-être trop pour André ? Ça faisait surement partie du charme de l’endroit de voir Armin le sportif monter quatre à quatre les escaliers avec ses bagages horriblement lourds ?
Hier j’ai participé à la randonnée avec Gébart et une quinzaine d’hôtes. Le vent fou était avec nous (cf. foehn), le ciel bleu aussi avec quelques gouttes de pluie dont on ne repère pas le nuage originel, j’aurai voulu lui dire, ma joie d’être là, grâce à lui.
Je reprends donc la plume, nocturne ou très matinale (La Plume Nocturne ne sera pas jalouse, j’espère !) pour partager quelques réflexions des dernières semaines : l’angoisse n’est plus à la mode, je vous le dis, place à la volonté et à l’amour !
J’ai participé le jeudi 6 juin au Maif Social Club à la conférence « Sens du travail, bonheur et motivation ». Et si la philosophie était la clé du bonheur ? Retrouvez ci-dessous ce temps d’échanges avec André Comte-Sponville sur le sens du travail dans nos vies…
Spoiler : il n’est pas là pour faire évoluer le monde, plutôt pour partager sa vision et être personnellement heureux de ne plus avoir à enseigner… Chacun son truc 😀
Il n’en reste pas moins qu’une piste très intéressante apparaît : si lui ne peut rien y faire, il nous éclaire quand même sur le mécanisme Désir – Espoir / Volonté / Amour… Là où nos espoirs ont été déçus, blessés, là où pour nous protéger nous avons été infantilisés… Le philosophe conclut par ces mots (ou presque) : face à ces maux, allez voir l’économiste ou le politicien…
Ça tombe bien, vu que j’ai été conviée au Premier Grand Rendez-vous de la Commission des Finances dès le lendemain matin !
Me voici donc le vendredi 7 juin à 9h à l’Assemblée Nationale pour sonder le « Coeur de l’économie » et voir ce qu’ils ont à dire sur les « Mobilités sociales et inégalités territoriales » 😉
Spoiler : Ils ont bien constatés que l’ascenseur social est en panne depuis longtemps et que les classes moyennes sont sous pression. Pour le coup, c’est plus long et moins drôle que la veille mais très intéressant (faut dire qu’on a des pointures, entre un prix Nobel d’économie et de multiples grands penseurs & chercheurs…).
Je suis sûre que mon père aurait été fier d’eux, de leur démarche et de leur constat, par exemple la nécessité de décentraliser les problématiques d’éducation, de lutter contre l’uniformisation des réponses… Cette fois je n’ai pas eu l’occasion de poser la question mais c’était quand même l’occasion idéale pour arboré mon superbe t-shirt « Je ne suis rien, je ne lâche rien »… 😀
Mais bon eux aussi ne trouvent pas de levier pour faire évoluer le monde, ils n’ont pas conscience de ce qui bloque avec ces gens qu’ils veulent aider ?! Eux économistes, chercheurs ou politiques… J’entends presque « face à ces maux, allez voir le philosophe ou le sociologue »…
En conclusion, car le soleil se lève et que la montagne m’appelle, je vous laisse avec l’hymne de Spinoza, à mon humble avis :-p
De la synchronicité et des tentatives de bonheur…
En cette journée internationale des revendications salariales et des travailleurs, je comprends un peu mieux ce qui m’arrive. Je comprends que ce projet de librairie, d’espace d’échange et de partage autour du livre n’est qu’une partie de ce qui m’importe vraiment. Ce qui m’importe vraiment c’est d’être l’écho de ce qui est au travail en chacun de nous, de ce qui compte et de ce qui perturbe.
Ainsi je vois maintenant que ce projet est plus large que ce point de départ. J’ai donc la joie de vous annoncer que nous vous proposerons aussi un espace de travail communautaire dans un lieu logique et évident : les locaux de Two&Two, au métro Saint Georges. Car ces années de travail, d’épreuves mais aussi de partages et de joies ne peuvent disparaître. Il suffit de transformer, de muter pour proposer quelque chose de beau, de viable et d’utile.
Mon cher et tendre me disait hier soir en plaisantant « ça va plus loin, on va proposer un triumvirat avec le Cap Horn ». Et ce matin, en cette journée symbolique, je me rends compte qu’il a raison. Nous avons oublié la signification du 1er mai (et tout cas moi oui). Nous avons oublié que changer le monde, c’est possible. Que des millions de gens se sont battus pour obtenir du système inhumain qui nous accable des vacances, des droits et surtout du respect. Et que si vous pouvez aujourd’hui rentrer chez vous après vos 8 heures de travail, pour profiter de 8 heures avec vos proches et de se reposer 8 heures, c’est que d’autres y ont cru et se sont battus.
J’aime mon travail depuis toujours, j’aime rendre service et je n’ai pas vu que je pouvais m’épuiser. Pourquoi ? parce que j’ai bêtement cru que quand je travaillais pour des clients humains et sensibles, c’était eux qui comptaient, pas la grosse machine inhumaine et capitaliste planquée derrière. Je décide aujourd’hui que je n’aurai aucun pitié pour les rouages qui écrasent mes camarades travailleurs. Plutôt que de travailler sous la pression, sous le stress, je dirais non. Je leur apprendrais qu’il y a une grosse différence entre travailler en bonne intelligence (ne pas les planter, les aider eux) et répondre aux exigences d’un système qui nous écrase.
Une fois on m’a dit « Le client est roi », j’ai répondu vertement « dans ce cas, tu n’es pas mon mac et je ne suis pas ta pute ». J’ai toujours dit : je suis une bourrique, prête à travailler avec acharnement parce que je veux rendre service, mais si on me dit « tu dois m’obéir » je me braque, et j’arrête.
Je me suis dit en 6e « Quoi que je fasse dans ma vie, je serai contente avec ce que j’ai ». Aujourd’hui je veux prouver qu’il est possible de bien gagner sa vie tout en faisant ce qui vous plait vraiment. Que les réflexes de se dire « je voudrais faire ça mais c’est un doux rêve incompatible avec les besoins financiers de ce monde », c’est une erreur et c’est dommage. Parce que je le fais depuis 20 ans, que je n’ai pas de problèmes financiers, et que je ne suis pas rentière. C’est une question d’équilibre : construire un projet réaliste pour ne pas tomber comme Icare, mais ne surtout pas rester coincer à s’épuiser et à souffrir dans un travail qui ne vous respecte pas en tant qu’humain.
Tout ceci est au travail autour de nous. Il y a tant de projets humaines et bienveillants qui fleurissent, mais toujours avec la peur ancrée. D’un coté des associations, des bénévoles, qui trouvent du sens à leur vie mais sans profit, d’un autre des structures inhumaines qui font mal (même si elles essaient de se voiler la face en mettant en place des choses sur les risques psychosociaux) qui font des bénéfices dingues mais qui pressurisent leurs salariés pour obtenir de meilleurs devis de leurs prestataires ? C’est indécent. Je vois ces réflexes dans chaque structure. Du salarié de la petite entreprise qui n’ose pas sortir de la place qui lui est imposée de peur de se faire virer au manager du groupe coté en bourse qui est entre le marteau et l’enclume pour le fonctionnement de ses équipes… Tout ça pour l’argent. Qui profite surtout à des entreprises dé humanisées, à des actionnaires qui logiquement sont déconnectés de l’humain qui oeuvre derrière les chiffres.
Mon coeur de métier a été depuis quasiment 15 ans les opérations d’actionnariat salarié. Je crois que cela ne me dérangeait pas justement de travailler pour des entreprises du CAC 40 grâce à ça : l’Actionnariat Salarié. J’ai souvenir d’avoir expliquer à ma tendre Josepha que le fonctionnement de la Bourse a gangrené le monde, mais que devant cette machine devenue folle, au moins l’actionnariat salarié avait un sens, c’est déjà ça.
Aujourd’hui tout se connecte et prend sens : je comprends pourquoi je tiens absolument à créer une SCOP. Ce n’est pas négociable. C’est tout simplement la forme d’entreprise humaine et profitable idéale. Avoir la sécurité de l’emploi et la liberté de travailler humainement, de trouver du sens dans la vie.
Tellement de gens ont de bonnes idées, souffrent au travail, veulent un monde plus sain et heureux. Mais on nous a tellement manipuler pour plus de productivité, de profit (à qui ?), que nous n’y croyons plus, que nous avons peur. Peur de ne pas pouvoir payer son loyer ou manger à sa faim, peur de ne pas être heureux quand on croit que si on gagne moins que ses proches on va être pris pour un looser, un flemmard ou je ne sais quoi. Arrêtez d’avoir peur, essayez de trouver des acolytes qui veulent la même chose que vous et créez une SCOP.
Dès le 1er septembre, venez chez La Plume Nocturne, soit pour passer un bon moment à discuter de livres, de films, de séries ou de musique, soit pour que je puisse établir le contact entre vous et d’autres rêveurs et que vous puissiez ensemble travailler à développer un monde meilleur :-p
N’oubliez pas de chercher derrière les évidences : aujourd’hui ce n’est pas la « Fête du travail », c’est un jour qui symbole la lutte pour changer le monde et la vie des travailleurs. C’est un jour important où il faut se souvenir que tout est possible.
Aujourd’hui, une tolérance de l’administration fiscale dans certaines communes permet aux particuliers et aux organisations de travailleurs de vendre les brins de muguet sans formalités ni taxes sur la voie publique en respectant toutefois les autres obligations légales (il s’agit par exemple de muguet du jardin ou des bois et non pas de muguet acheté, sinon ce serait de la revente).
Remettez en questions les lois qui elles-même se sont déconnecté de l’humain.
Qui les a écrites si ce n’est nous-même ? Pourquoi les règles seraient dures et rigides ? je ne dis pas de les briser, je dis avec espoir, qu’il faut ce souvenir que ce qui compte c’est nous, qui ne sommes pas là pour bien longtemps, et qu’il faut avoir le recul et la lucidité pour les faire évoluer plus douces et bienveillantes…
Sur ce je vous souhaite un très bonne journée, profitez de vos proches et parlez vous (exercice du jour « que voudrais-tu faire si l’argent ne comptait pas ? »). Ce qui va sans dire va mieux en le disant.
La Plume Nocturne
Je suis très fière de vous présenter notre projet, une librairie collective bizarroïde. Mais pas que. C’est aussi un lieu de partage et d’échange autour du livre. Mais pas que. C’est aussi une utopie, peut-être. Un test aussi. Sûrement. Mais qui ne pourra vivre, se développer et plus encore, qu’avec vous, ça c’est sûr !
Rejoignez-nous donc pour une nouvelle aventure : professionnaliser votre rêve et mieux vivre ensemble, tout simplement. Bienvenue à La Plume Nocturne ! Et longue vie à elle, j’espère.
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